Le président de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), Henri Brichart, a lancé un appel à tous les acteurs de la filière laitière afin « de construire notre avenir », dans une lettre ouverte, publiée vendredi.
La FNSEA, les JA et la FNPL « ont lancé le 4 août dernier un appel en forme d'ultimatum afin de renouer le dialogue avec les laiteries et trouver les solutions acceptables par tous sur le prix du lait », rappelle-t-il.
Cependant, Henri Brichart rappelle que « notre objectif n'est pas de rentrer dans un conflit systématique, qui se répète de plus en plus souvent, avec ceux qui assurent notre débouché. Ce que nous voulons, c'est un rapport équilibré (...) et que notre existence et notre viabilité soient assurées. »
Or « la dérégulation met les éleveurs dans une situation de plus grande dépendance vis-à-vis des entreprises ». Pour le président de la FNPL, « tout cela est la conséquence d'une libéralisation de notre secteur voulu par les 27 Etats membres de l'UE », alors que « l'extrême volatilité des prix n'est pas compatible avec nos systèmes de production et nos charges de structure élevées ».
« Ce nouveau conflit doit nous amener à analyser plus largement la situation et à rechercher des solutions plus durables. » Pour la FNPL, l'accord du 3 juin 2009 doit servir de base.
Henri Brichart identifie quatre acteurs :
- Les pouvoirs publics, qui « ont signé la réforme qui aujourd'hui nous déstabilise. C'est à eux de redessiner le cadre dans lequel nous devons vivre aujourd'hui. Un pas a été fait avec la loi de modernisation, mais se dédouaner derrière le mot ''contractualisation'' sans rééquilibrer les rapports de force et encadrer les clauses de prix et de volumes, n'apportera pas de solutions durables aux éleveurs.
- Les entreprises, qui ne doivent plus considérer les producteurs comme une « variable d'ajustement » et à tirer le maximum de profit. Henri Brichart souhaite « retrouver un mode de confiance dans nos relations ».
- La grande distribution en France, dont « le métier est d'acheter et de revendre, et elle le fait très bien. Mais elle ne doit pas scier la branche sur laquelle elle est assise. » Avec elle aussi Henri Brichart appelle à « trouver une relation durable, constructive, qui permette à chacun de s'y retrouver. Les lois peuvent jouer un rôle, mais le dialogue et la compréhension mutuelle des intérêts de chacun doit être au coeur de nos relations ».
- Les producteurs eux-mêmes, qui doivent se « mobiliser pour prendre en main notre destinée ». Pour peser, la FNPL ne voit qu'une solution : « seule la massification de l'offre permettra de rééquilibrer les relations dans la filière ». C'est pourquoi la FNPL travaille à « renforcer et élargir les organisations collectives d'éleveurs » au niveau des bassins laitiers.
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LE LAITIER DOIT GAGNER SA VIE...
vendredi 06 août 2010 - 22h12
SI CETTE SEULE CONDITION EST REMPLIE ET SOUHAITEE PAR TOUS ALORS DES NEGOCIATIONS SONT POSSIBLES...SI NON CE SONT DES DIALOGUES DE SOURDS, DE BAISEURS ET DE BAISES...IL FAUT ARRETER LA COMMEDIE, LE CONSOMMATEUR DOIT PAYER SI IL VEUT DU LAIT...IL SAIT PARTIR EN VACANCE...L ELEVEUR DOIT ETRE PAYE AU DELA DU SMIC A PLUS DE 3000 HEURES/AN ALORS FAITES LE COMPTE...IL DOIT REMUNERER SES COUTS DE PRODUCTION -TERRES-CAPITAL-TRAVAIL...L AGRICULTURE DOIT SORTIR DE CES CALCULS FALSIFIES,ARRANGES,COMBINES...JOUEZ LA TRANSPARENCE ET SORTEZ DE CES DISCOURS POLITICIENS (LA PAC LA LOI D ORIENTATION ET TOUS CES AJUSTEMENTS A L EAU DE ROSE...QUI VOUS ONT ROULE DANS LA FARINE CES 20 DERNIERES ANNEES...