Après l’industrie laitière privée, la Confédération paysanne «demande des explications à la coopération», a affirmé le syndicat, mardi, dans un communiqué.
«Les producteurs de lait de la Loire et du Rhône ont débloqué cette nuit l’usine Lactalis d’Andrézieux-Bouthéon» et «bloquent maintenant l’usine Sodiaal de La Talaudière», dans le même département de la Loire, indique le syndicat.
Les éleveurs laitiers «demandent à Gérard Budin, président de Sodiaal et de la FNCL (Fédération nationale des coopératives laitières) de les rejoindre sur le barrage pour s’expliquer sur le projet de contractualisation catastrophique et sur son refus de demander la mise en place d’outils de maîtrise publique de la production», explique également la Confédération paysanne.
Chez Lactalis, les manifestants sont restés sur leur faim: «ils ont eu au téléphone un dirigeant national de Lactalis qui ne leur a pas donné plus de réponses. Il apparaît maintenant clairement que la transformation profite de la situation et ne fera aucun effort pour aider les producteurs».
Quant au cadre de Lactalis, que les syndicalistes avaient «invité à passer la nuit avec eux», ils ont demandé à la police de l'évacuer, «parce que son côté provocateur posait des problèmes».
Mardi soir, le syndicat a indiqué dans un nouveau communiqué que «les paysans de la Loire et du Rhône viennent de débloquer l’usine Sodiaal de La Talaudière».
«Ils préparent une action importante (...). Une caravane rassemblant paysans, tracteurs et animaux se rendra en direction de Saint Etienne pour une action médiatique d’envergure» prévue mercredi, précise le communiqué.
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