« Après l'immobilité du marché au cadran de Plérin de lundi, l'Onep (syndicat spécialisé de la Coordination rurale) en appelle aux abatteurs pour qu'ils ajustent au plus vite le prix du porc à la production », a affirmé l'organisation syndicale, mardi, dans un communiqué.
« Il manque encore 15 à 20 centimes d'euro par kilogramme pour que les éleveurs retrouvent des trésoreries positives. Si actuellement, le prix des céréales fait remonter celui des aliments (principal poste du coût de production), il ne fait que retrouver son niveau de certaines années précédentes », observe l'Onep.
« Si la situation de crise perdure, un tiers des producteurs vont disparaître de manière irréversible à plus ou moins brève échéance », alerte-t-elle.
Les éleveurs « en ont assez de servir de variable d'ajustement alors que pendant ce temps, les industries agroalimentaires tout comme les GMS se portent plus que bien », poursuit l'organisation syndicale.
« Mieux payer les agriculteurs n'aura qu'une incidence minime sur les prix à la consommation », alors que les produits agricoles ne représentent globalement « que 3 ou 4 % du panier de la ménagère », estime également l'Onep.
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