« Conscient des difficultés des éleveurs et de la lourde menace qui pèse sur l'élevage, le Snia demande aux pouvoirs publics le déclenchement d'un plan d'aide massif aux productions animales. En l'état, un pan entier de l'économie est en train de se fissurer et menace de s'écrouler, entraînant avec lui la disparition de dizaines de milliers d'emplois et la dévitalisation des campagnes françaises », alerte le syndicat dans un communiqué du 29 octobre 2012.
« Mobilisation des fonds de la Pac vers l'élevage, soutien à la restructuration comme à l'installation des élevages et alignement des règles environnementales sur les dispositions européennes doivent constituer les fondations de ce plan de relance et de rééquilibrage de l'économie agricole dans notre pays. »
« Le Snia reste très préoccupé de la situation des filières d'élevage en France et s'inquiète de la nouvelle baisse du prix du porc qui survient après une augmentation très importante des coûts de production. Il rappelle que les ratios économiques observés en production animale laissent peu de marge de manœuvre pour espérer un avenir serein. »
« Reflet de cette situation, les fabricants d'aliments constatent une augmentation des encours chez les éleveurs. En production porcine, les retards de paiement sur les livraisons d'aliments atteignent 10 % du chiffre d'affaires des fabricants (1) à la fin d'octobre 2012. 35 % de ces encours sont par ailleurs jugés particulièrement préoccupants », souligne le Snia.
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(1) Sur la base d'un panel représentatif de fabricants d'aliments pour porcs, les créances d'éleveurs au-delà des délais de paiement contractuels s'élèvent à 150 millions d'euros, précise le Snia.
