« A la faveur d'un temps relativement sec depuis un mois, interrompu par deux passages pluvieux fin janvier et mi-février en toutes régions, les semis de protéagineux de printemps ont pu commencer localement », indique l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines) dans sa note aux opérateurs du 20 février.
Dans le Sud-Ouest, ceux qui n'avaient pas fini de semer leurs pois en décembre ont pu profiter de quelques créneaux de rattrapage. Des semis précoces en Poitou-Charentes ont pu se faire en février. Plus au nord et jusqu'à la Champagne, dans les secteurs où les semis d'orge de printemps ont commencé, des féveroles ont été semées mais pratiquement pas de pois.
« Les passages pluvieux annoncés pour la semaine à venir vont interrompre ce démarrage, mais ce n'est que le début de la période optimale pour les protéagineux de printemps », ajoute l'Union.
Avec les gelées nombreuses mais modérées depuis un mois, les protéagineux d'hiver présentent pour leur part un bon état d'endurcissement. Les stades ne sont pas trop avancés (5 à 10 feuilles en pois d'hiver suivant les secteurs). Aucun problème notable de ravageur ou de maladie n'est à noter.