« Dans la moitié nord de la France où se concentre l’essentiel des surfaces, les semis de pois et de féveroles se sont déroulés durant la première quinzaine de mars, dans de bonnes conditions », informe, dans sa dernière note aux opérateurs, l'Unip (Union nationale interprofessionelle des plantes riches en protéines).
En effet, les températures douces accompagnées de pluies ont été favorable à la germination. Les levées se font donc rapidement. Un désherbage de prélevée a en général été appliqué.
Les pois de printemps semés entre fin janvier et mi-février dans le Sud-Ouest sont maintenant au stade 2-3 feuilles. Ils ne présentent pas de dégâts liés au froid et sont dans un bon état végétatif. Sur la même zone, les pois et féveroles d’hiver semés du 15 au 25 novembre présentent 8 à 10 feuilles et de nombreuses ramifications.
Dans l’Ouest, les cultures d’hiver sont actuellement au stade 8 feuilles. Seules quelques parcelles de féveroles d’hiver semées superficiellement ont subi des dégâts de gel. En Bourgogne et dans l’Est en général, peu de dégâts de gel sur pois d’hiver ont été signalés.En effet, les cultures étaient peu développés (3 à 6 feuilles) lors de l’épisode de froid sans neige du 10 au 15 février.
En revanche, dans le Centre, un secteur autour de Blois a subi d’importants dégâts et des retournements de parcelles. Ailleurs, le gel du premier week-end de mars, accompagné de vent fort, a entraîné des pincements de collet sur les pois d’hiver. Il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’incidence de ce phénomène.
En terme d’évolution de surfaces, de grandes disparités d’un secteur à l’autre ont été observées. En hausse de 10-20 % dans certains cas, elles sont parfois multipliées par deux ou plus dans d’autres secteurs mais en partant de très bas. Ces évolutions contrastées rendent difficile une estimation globale à ce jour, explique l'Unip.