Compte tenu des précipitations des derniers mois, les cultures de protéagineux présentent un bel aspect et le potentiel de rendement semble important, indique dans sa dernière note aux opérateurs, l'Unip (Union nationale interprofessionelle des plantes riches en protéines). Avec les températures douces de ce printemps, les stades de développement sont cette année dans la norme.
Les pois d’hiver ont atteint la fin de la floraison la semaine dernière et ne devraient pas tarder à passer le franchissement du stade limite d'avortement (FSLA).
Les pois de printemps semés en avril sont en pleine floraison. En revanche, ceux qui ont été semés en décembre dans le Sud-Ouest et le Poitou-Charentes ne sont plus fleuris. Les cultures sont généralement saines, excepté dans l’Ouest où la présence significative de botrytis a été signalée sur pois d’hiver et sur semis précoces de pois de printemps. Si le temps doux et pluvieux perdure, il faudra rester vigilant sur l’anthracnose.
En féverole de printemps, pour les semis de février, le stade JG2 (jeunes gousses de 2 cm de longueur) est en général atteint, stade au-delà duquel il faut traiter contre les bruches si les conditions climatiques favorables à ce ravageur sont réunies.
L'arrivée de pucerons verts sur pois et de pucerons noirs sur féverole a par ailleurs été signalée dans le Nord-Est. Les premières cécidomyies ont également été observées en Champagne.