Les députés de la commission de l'agriculture du Parlement européen ont adopté, mercredi, un rapport qui invite Bruxelles à veiller à ce que ses propositions législatives pour la Pac 2014 comportent des mesures visant à réduire le déficit protéique de l'UE.
Le texte adopté par trente-quatre voix en sa faveur, deux en sa défaveur et trois abstentions, souhaite notamment que la Commission europénne évalue les effets des droits d'importation en cours et des accords commerciaux sur les cultures d'oléagineux et de protéines, selon un communiqué du Parlement européen.
Il propose également la mise en place de nouveaux programmes pour promouvoir la formation sur la production de plantes légumineuses.
La majorité des protéines consommées par les cultures de l'UE pour nourrir les animaux sont importés de pays tiers comme le Brésil, l'Argentine et les États-Unis, rendant ainsi le secteur de l'élevage de l'UE très exposé à la volatilité des prix, explique le rapport.
La perte de pratiques agricoles durables telles que la rotation des cultures et l'interdiction des protéines animales dans l'alimentation animale a contribué au problème, selon les eurodéputés
Ils demandent en outre à Bruxelles de faire rapport sur l'impact de la règle de tolérance zéro vis-à-vis de la teneur en OGM non autorisés dans l'UE pour les importations destinées à l'alimentation animale. Ils souhaitent que la possibilité de mettre en place des valeurs limite de tolérance soit envisagée.
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jeudi 27 janvier 2011 - 10h34
Il n'y a qu'a s'arranger pour que les prix payés aux agriculteurs rendent ces cultures (pois, etc..;) aussi rentables que les autres (blé colza). A partir de ce moment là, le problème se règlera tout seul; mais pour l'instant l'écart reste trop important (et en plus les aides récemment prévues vont baisser ). De surcroit une grande partie des éleveurs(question: quelle pourcentage de la surface agricole du pays est elle occupée par les exploitation en polyculures/élevage?) cultive aussi des céréales et leur préoccupation immédiate est de boucher leurs trous de trésorerie, et tant pis pour les visions à long terme; ils vont donc cultiver ce qui est le plus rentable, quitte à sacrifier l'agronomie; question de survie.