La campagne 2009-2010 de colza a parfois été synonyme de désillusion, mais il semble que les résultats soient dans l'ensemble meilleurs que prévu (25-30 q/ha au Sud et 30-40 q/ha au Nord).
« Cela démontre encore une fois l'imprévisibilité du rendement en colza », indique un opérateur en Normandie. Le manque de siliques aurait été compensé par un bon remplissage des grains.
La déception est néanmoins palpable en Auvergne, dans une partie des Pays de la Loire, ponctuellement dans l'Aisne, l'Indre-et-Loire, la Dordogne... et surtout en Poitou-Charentes. Les colzas ont fait les frais de mauvaises conditions d'implantation, d'attaques de larves d'altises conjuguées au froid. Le peu de parcelles non retournées atteint difficilement 20 q/ha.
Mais les récoltes ne sont toujours pas terminées au nord de l'Hexagone et le colza a souvent été récolté en même temps, voire après les blés. Le climat atypique de la campagne serait en partie responsable, ainsi que l'emploi de variétés hybrides, parfois plus tardives.
Côté protéagineux, les pois sont moyens à bons (20 et 50 q/ha) mais les féveroles, qui commencent à être récoltées avec près de deux semaines d'avance, devraient être très décevantes.
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