Réagissant aux « rumeurs » qui entourent les futures propositions de réforme de la Pac, la Coordination rurale appelle la Commission européenne à « prendre un nouveau cap » plutôt que de « persister dans son erreur ».
« Plutôt que de tirer enfin les conclusions de l'échec de ses politiques successives depuis 1992, la Commission semble vouloir persister dans son erreur », écrit le syndicat dans un communiqué du 17 août 2011.
« Alors que l'agriculture française, mais aussi européenne, connaît une crise sans précédent qui atteint l'ensemble de ses secteurs » et que la Pac « n'est plus aujourd'hui qu'un Titanic qui fonce vers son naufrage, il ne s'agit plus de jouer sur le pont des classiques déjà dépassés : plafonnement des aides, verdissement, changement de référence ou assurances contre les dégâts climatiques... »
La Coordination rurale « appelle donc l'ensemble des acteurs de l'alimentation à exiger maintenant une révision sans concession des politiques par production agricole en instituant des OCPM (organisations communes des productions et des marchés) se substituant aux OCM (organisations communes de marchés) qui ne sont plus que des étuis vides ».
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L'ORGANISATION N EST JAMAIS TOMBEE DU CIEL
mardi 23 août 2011 - 18h35
La formation des gestionnaires, la connaisance presqu'immédiate des agents économiques et financiers, une relative transparence des acteurs de la production et des marchés devraient permettre par les moyens de communication sophistiqué de notre temps, mettre en oeuvre une organisation des filiéres éfficace et performante. Encore faut-il souhaiter échanger, vouloir apprendre à se connaitre, à se reconnaitre, à partager dans la transparence et l'honnêteté les maillons de la longue chaine "production-consommation". Si les marchés ont pris une dimension planétaire, les transports et l'information ont suivi cette dimension planétaire... Il suffit que des Hommes de bonne foi et de bonnes volontés se mettent autour de la grande table presque universel pour bâtir l'organisation d'un monde nouveau... Redonner à chacun ce qui doit lui revenir; à commencer par une rémunération descente de nos producteurs agricoles qui osent encore prendre des risques et fournir compétence et travail sous rémunéré à une époque qui se voudrait juste et objective par les "aides". Les notions de "péréquation" ne correspondent plus forcément à une véritable équité attendue surtout de nos éleveurs...S'organiser parfois dans les conflits, les luttes et la douleur pour payer les denrées alimentaire aux producteurs "le juste prix". N'était-ce pas les valeurs de nos ainés avec moins de moyen qui se sont battus pour le Mutualisme et la Coopération ??