Les gendarmes postés autour du site de Sivens (Tarn) sont entrés vendredi à la mi-journée sur le site, à la rencontre des zadistes opposés au projet de barrage en vue de les expulser, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Peu avant cette intervention, le Conseil général du Tarn avait voté pour la réalisation d'un barrage réduit et exigé l'expulsion sans délai des occupants du site.
Vers 13h30, un imposant dispositif de gendarmes mobiles faisait face à des petits groupes de zadistes, perchés pour les uns sur le toit de la métairie, un bâtiment appartenant au Conseil général, d'autres sur des échafaudages dans la zone dite du fort, tout près de l'endroit où le jeune écologiste Rémi Fraisse est mort le 26 octobre, tué par l'explosion d'une grenade offensive des gendarmes.
Tandis qu'un zadiste demandait à discuter avec le préfet, un responsable des forces de l'ordre a répondu : « vous étiez au courant, nous sommes ici pour vous évacuer en application d'ordonnances de justice ».
Selon une source préfectorale, « une vingtaine de personnes ont déjà été récupérées calmement ». De même source, on parle encore de « récupérer tranquillement » le reste des 40 zadistes présents sur le site, certains depuis 18 mois.
Cinq zadistes ont accepté de sortir volontairement de la zad, et sont partis dans la matinée avec l'assurance d'être protégés des agriculteurs qui encerclaient jusqu'à la mi-journée le site du projet de barrage, a indiqué une source préfectorale. D'autres sont déterminés à ne pas se rendre, parlant de « se cacher dans les bois ».
2 poids 2 mesures
vendredi 06 mars 2015 - 15h20
combien de temps va t on encore tergiverser avant d'expulser, manu militari s'il le faut, des squatters? et tous les quatters! si ma voiture est mal garee, elle est évacuée sans meme decision de justice, dans les minutes qui suivent le constat de police ( et parfois meme en meme temps) une astreinte d'occupation aurait du etre demandee, astreinte de plusieurs milliers d'euros par jour d'occupation illegale. et j'espere que la remise en etat des lieux, destruction des cabanes, etc sera facturée aux dits squatters