Fêtant ses 60 ans mercredi à Strasbourg, lors de son assemblée générale, GDS France a lancé l'idée de créer un label européen d'excellence sanitaire et a demandé à trois députés européens – Eric Andrieu, Michel Dantin et Patrick Le Hyaric – s'ils soutiendraient cette initiative.
Tout cela dans une ambiance qui se voulait apaisée, quelques semaines après la reconnaissance des FRGDS en tant qu'organisme à vocation sanitaire (OVS) et les réactions parfois violentes qui ont suivi.
L'idée a aussitôt séduit Patrick Le Hyaric. « Vous avez raison de vous battre pour cela », a-t-il lancé. Michel Dantin n'a pas répondu aussi clairement à la question, mais il a salué « les quelques longueurs d'avance » du dispositif sanitaire français. « Nous avons le devoir de le vendre en Europe centrale, a-t-il prévenu. Ne laissons pas ceux qui ont le commerce comme seul modèle y aller. Ainsi, nous aurons des alliés. »
Le représentant de la Fesass, Didier Delmotte, encourage lui aussi ses collègues français à porter leur idée dans l'instance qu'il représente. « Il faut en analyser la faisabilité et l'efficacité », reconnaît-il.
Michel Combes, le président de GDS France, a bien sûr rebondi sur toutes ces positions pour revenir à cet « objectif d'excellence sanitaire parce que, dans un monde concurrentiel, nos animaux, nos produits doivent disposer de tous les atouts, de toutes les garanties pour être les plus attractifs, les plus demandés. Tel est notre challenge : participer par l'action sanitaire collective à l'amélioration de la situation économique des éleveurs en leur permettant de fournir à nos concitoyens des produits d'origine animale sains et de qualité. »