Météo-France annonce, sur le mois de février, une pluviométrie déficitaire de 20 % par rapport à la normale sur la moitié sud du pays. Elle est à peine plus élevée sur la moitié nord.
Les précipitations sur février sont fortement déficitaires sur l'ensemble du pays avec des valeurs n'atteignant généralement pas 25 % de la normale. Seules quelques zones bénéficient d'une pluviométrie entre 25 % et 50 % de la normale : le nord de la Bretagne, les Pyrénées centrales, du Nord-Pas-de-Calais à l'Aisne et à la Champagne-Ardenne et le nord-est de la Corse. En moyenne sur la France, le déficit est le plus remarquable depuis 1959.
Sur les mois de septembre à février, la pluviométrie est déficitaire de 22 % par rapport à la normale en moyenne sur la France, avec un niveau plus sévère qu'en 2011 et proche de celui de 2005. Le quart sud-ouest est la plus concernée avec un déficit pluviométrique sur six mois parfois record sur 50 ans.
Les cumuls de précipitations sont déficitaires de 25 à 50 % de la Bretagne au sud de la Normandie, jusqu'à la Vendée et aux plaines du Sud-Ouest, sur le sud du Massif central, en basse vallée du Rhône, ainsi que localement dans le nord de l'Alsace, dans la Saône-et-Loire, sur le littoral languedocien et sur la façade ouest de l'Ile de Beauté.
L'humidité des sols est proche de la normale sur l'ensemble du territoire avec cependant, dans la plupart des régions, une tendance à l'assèchement par rapport à la situation du 1er février. Le déficit atteint localement 30 à 60 % sur le nord de la Haute-Loire, la Balagne, la région marseillaise ainsi que du nord de la Haute-Garonne au sud-est du Tarn-et-Garonne et à l'ouest du Tarn. A contrario, les reliefs de la Savoie aux Hautes-Alpes, qui ont bénéficié de chutes de neige fréquentes sur leurs massifs, présentent une humidité des sols supérieure à la normale.