Pour aider les éleveurs en manque de fourrage à faire face à la sécheresse, le Modef a appelé le gouvernement « à prendre des mesures fortes », selon un communiqué.
Le syndicat demande notamment la « réquisition des fourrages disponibles dans les zones non sinistrées et des pailles dès la récolte des céréales au prix moyen des trois ou quatre dernières années afin de bloquer toute spéculation ».
Il souhaite également que le broyage des pailles soit interdit et que « des moyens de transport militaires » soit mis à disposition « afin d'acheminer ces fourrages chez les éleveurs sinistrés qui en ont besoin ».
Le Modef réclame également que les éleveurs soient autorisés à implanter des cultures fourragères dérobées (sorgho, colza, fourrager..) « sans pénalités sur les aides directes bovines et DPU ».
Il veut en outre une « attribution immédiate d'aides du Fonds national de gestion des risques en agriculture pour permettre aux éleveurs de s'approvisionner en fourrage et aliment de secours ».
« Au-delà ces mesures urgentes, le Modef demande au gouvernement et aux parlementaires de mettre un terme au désengagement de l'Etat sur le régime des calamités agricoles en créant une véritable caisse mutuelle de garantie des calamités agricoles. »
« Ce service public fondé sur la solidarité de toutes les filières agricoles de la fourche au caddie aurait non seulement la mission de compenser les pertes d'exploitation dues aux aléas climatiques mais également des missions de recherche en matière de prévention et d'adaptation des systèmes de production au réchauffement climatique », explique-t-il.
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