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Sécheresse

Report de certaines échéances bancaires et exonérations fiscales pour les éleveurs (Sarkozy)

Publié le jeudi 09 juin 2011 - 18h47

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Présidence de la République - C. Alix
Présidence de la République - C. Alix

Nicolas Sarkozy a dévoilé ce jeudi 9 juin 2011 un plan d'aide aux éleveurs victimes de la sécheresse, lors d'une visite chez un éleveur de bovins en Charente. Ce plan est chiffré à plusieurs centaines de millions d'euros.

 

Le chef de l'Etat a tout d'abord annoncé le report d'un an des remboursements des prêts accordés aux éleveurs uniquement dans le cadre du plan de soutien de 2009. « Je ne viens pas annoncer le décalage du remboursement de tous les prêts dans l'agriculture française », a précisé le président, « il faut être sérieux ». L'Etat prendra en charge les intérêts générés par le report du remboursement des échéances.

 

De plus, le chef de l'Etat a annoncé que les éleveurs en difficulté seraient exemptés de la taxe sur le foncier non bâti, un effort qu'il a estimé à 300 millions d'euros.

 

Le président de la République a également précisé que l'Etat avait débloqué 200 millions supplémentaires pour accélérer les indemnisations par le Fonds de garantie des calamités agricoles, pour des premiers versements « dès septembre ».

 

De son côté, le Premier ministre François Fillon, s'exprimant devant les sénateurs, a déclaré que le plan de soutien pourrait être de « près de 1 milliard d'euros », en fonction des demandes des agriculteurs.

 

Dans une réponse à Ségolène Royal, présidente de la Région Poitou-Charentes où avait lieu la visite du chef de l'Etat, celui-ci a précisé qu'il n'envisageait ni le « blocage des prix des fourrages » ni une « réquisition partielle » des céréales destinées à l'exportation.

 

Nicolas Sarkozy a aussi promis aux agriculteurs une réunion « dès la semaine prochaine » avec plusieurs ministres (Agriculture, Ecologie, Défense) et le patron de la SNCF pour régler les « problèmes logistiques massifs » de livraison et de stockage de fourrages.

 

Outre ces mesures d'urgence, le président de la République a annoncé un plan à cinq ans de création de retenues d'eau et de réduction des volumes d'eau utilisés par l'agriculture.

 

 

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Notre dossier :

 

S.B.


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Les commentaires de nos abonnés (2)
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avenir de l'agriculture

samedi 18 juin 2011 - 08h31

Cela fait des années que je dis qu'il faut pouvoir tout stocker l'engrais les céréales l'eau que l'on regarde passer l'hiver dans nos rivières et ne pomper dans la nappe que ceux qui ne peuvent pas faire autrement , d'une exploitation à l'autre il existe des canalisations pour alimenter les retenues le plus loin possible. Pour les élevages il va falloir aussi faire des stocks de paille 1.5ans d'avance en construisant plus de bâtiments ,se débrouiller pour vendre ses bêtes découper et livrer avec des chambres froides et camionnettes boutiques dans les grandes villes. Il faut les éviter et faire de la concurrence aux grandes distributions . bien des filières sont à mettre en place mais il faut investir après avoir vu aussi les risques et surtout les bâtons que l'on peu nous mettre dans les roues et savoir arrêter avant qu'il ne soit trop tard car l'on n'a plus le droit de se tromper. Bon courage à tous.
commentaires agriculteurs

PASCANNE
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IL NE PEUT DECROCHER LA LUNE

jeudi 09 juin 2011 - 22h16

Dans une conjoncture financiére aussi difficile que connait le pays,il apparait évident que les promesses de dotations de fonds publics ne pouvaient être à la hauteur des pertes réelles que va certainement perdre l'agriculture. Ce métier est ainsi, il l' a toujours été ; une année bonne et l'autre non...C'est pourquoi au delà des aides, le prix des produits agricoles doivent rester à la hauteur des couts de revient, des risques, des capitaux investsis, des heures de travail fournies; il serait normal, voir indispensable que les bonnes années permettent de constituer des "réserves" non soumises à impots ni à cotisations. Il faut retrouver une agriculture qui 'respire" si nous voulons garder et installer nos jeunes paysans...L'aide à la construction des réserves en eau est une bonne décision mais souhaitons que les moyens juridiques, financiers, techniques ne viendront pas faire "barrage" à ces utiles réalisations pour l'agriculture à moyen et long terme...Dommage, nous avons accusé 20 ans de retard en la matiére...
commentaires agriculteurs

berber40
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