«Le Grenelle de l'environnement a concerné notre secteur des semences sur trois points: l'agriculture durable, la biodiversité et les OGM», a rappelé Philippe Gracien, directeur du Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis), à l'occasion de la sortie du rapport d'activité 2007/2008, le vendredi 21 novembre.
En accord avec le projet de loi Grenelle, présenté au Conseil des ministres en juin, «l'interprofession propose une adaptation européenne des critères d'inscription au catalogue pour prendre en compte les objectifs de réduction d'intrants, a souligné le directeur. Elle suggère également la création d'une liste du catalogue consacrée aux variétés destinées à l'agriculture biologique et une extension de la liste de variétés anciennes existantes aux variétés agricoles et aux usages professionnels».
Le Grenelle de l'environnement avait aussi créé un groupe de travail sur la biodiversité. A la suite de cela, une fondation pour la recherche sur ce sujet a été créée, issue de la fusion entre le Bureau des ressources génétiques et l'Institut français de la biodiversité. La directive européenne sur les variétés de conservation a également été votée le 18 avril 2008. «Elle sera transposée au plus tard le 30 juin 2009», a précisé Philippe Gracien.
Autre conséquence du Grenelle: la loi sur les OGM votée le 25 juin 2008. «Nous attendons les décrets d'application afin de permettre la coexistence entre chaque mode de culture», indique le directeur.