Mercredi, lors de l'assemblée générale de l'UFS (Union française des semenciers), Stéphane Le Foll a invité au début de 2016 les industriels de la semence pour discuter du sujet des nouvelles technologies d'amélioration des plantes « afin d'être capable de fixer un cadre réglementaire et de peser sur les choix européens ».
La Commission européenne doit en effet clarifier le statut légal de huit techniques de sélection par la diffusion d'un document d'interprétation juridique sur l'application de la directive 2001/18 relative aux OGM.
« Je rencontre le 5 novembre la ministre néerlandaise de l'Agriculture (les Pays-Bas assureront la présidence de l'UE à partir du 1er janvier prochain, NDLR) pour savoir comment elle aborde ce sujet. Il faut aboutir à une position d'ici à la fin de juin 2016. »
Stéphane Le Foll ne « confond pas les OGM de première génération et ces nouvelles technologies »
Stéphane Le Foll a assuré qu'il ne « confond pas les OGM de première génération et ces nouvelles technologies ».
Régis Founier, président de l'UFS, s'est réjoui que le ministre « veuille associer les semenciers à la discussion et qu'il ne souhaite pas mettre tout dans le moule de la 2001/18. Il a l'air de vouloir porter des positions partagées. Maintenant, il faut qu'on affine nos positions. »
Le représentant des semenciers est aussi satisfait que Stéphane Le Foll soit venu « assumer » le rapport « Agriculture et innovation 2025 ». « Nous sommes motivés, mais il nous faut une impulsion. »