La CFDT agroalimentaire du Finistère s'étonne de l'emploi, dans le département, de travailleurs d'origine étrangère dans les champs d'échalotes. Le syndicat estime ces travailleurs, essentiellement d'origine roumaine ou bulgare, entre « 600 et 800 », alors que « le monde agricole avait été le fer de lance tout au long de la mise en place du pacte d'avenir en automne dernier pour dénoncer le dumping social des abattoirs allemands », rappelle le syndicat dans un communiqué du 21 mars.
La CFDT souligne également qu'une main-d'œuvre locale est à la recherche de travail et que de nombreuses personnes de ce bassin d'emploi sont en détresse sociale depuis la suppression de près de 900 emplois par l'abatteur Gad. « Ces salariés ont également besoin de ces petits boulots pour mettre du beurre dans les échalotes », ironise le syndicat.
Par ailleurs, la CFDT affirme que, dans une enquête menée par la direction du travail, le Finistère agricole se plaçait en tête des départements utilisateurs de main-d'œuvre étrangère, souvent employée illégalement et dans des conditions précaires.