Les betteraviers européens (Cibe) proposent à Bruxelles des aménagements du plan de restructuration pour la campagne 2008-2009 afin de limiter les excédents communautaires. Ils souhaitent surtout éviter des mesures plus draconiennes.
La Cibe préconise notamment une aide complémentaire à la restructuration pour les betteraviers, une répartition fixe de l’aide à la restructuration entre les planteurs (10%) et les fabricants (90%). Les fabricants de sucre de l’Union européenne réunis au sein de la CEFS (Comité européen des fabricants de sucre) ont évoqué eux aussi certaines adaptations nécessaires comme le maintien de l’aide à l’abandon volontaire de quota à 730 €/t en 2008-2009 alors que ce montant doit passer à 625 €/t.
Si ces mesures ne s’avéraient pas suffisantes pour atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne, c’est-à-dire une réduction de quotas sucre de 6 millions de tonnes dans l’Union européenne d’ici à 2010, les betteraviers européens accepteraient une réduction linéaire des quotas en 2008, «à condition d’être indemnisés».
Bruxelles devrait rendre publiques ce printemps les mesures envisagées pour rendre plus attractif ce plan de restructuration, source d’échec du nouveau régime sucre.