Pour cause de rigueur budgétaire, le gouvernement remet en cause les 14 lignes à grande vitesse (LGV) supplémentaires (2.000 km) programmées d'ici à 2020.
« Le gouvernement n'aura pas d'autre choix que d'abandonner certains projets », a prévenu Jérôme Cahuzac, ministre délégué au Budget, le 11 juillet 2012.
Seules quatre nouvelles lignes sont aujourd'hui financées et assurées d'être réalisées : la phase 2 du TGV-Est entre Metz et Strasbourg, Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux et le contournement Nîmes-Montpellier.
L'incertitude plane notamment sur les deux prolongements au-delà de Bordeaux (vers Toulouse et Hendaye), les lignes Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL), Marseille-Nice, Lyon-Turin ou encore la ligne nouvelle Paris-Normandie. L'abandon de projets de LGV inquiète des élus mais réjouit les opposants.