Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, a tenté de rassurer les élus réunis pour le congrès de l'Anem (Association nationale des élus de montagne), jeudi à Bonneville (Haute-Savoie).
La date du 31 décembre ne sera pas un couperet pour la réorganisation des cartes intercommunales. Cette date restera une borne forte mais ne sera pas impérative, a-t-il expliqué. La réorganisation aura lieu mais à un rythme plus soutenable pour les élus locaux.
Ensuite, le ministre a rappelé que la révision de la carte intercommunale n'a jamais été une course au gigantisme. Enfin, le chiffre de 5.000 habitants à atteindre par communauté de communes n'est pas impératif en montagne mais ne doit pas être prétexte à rester immobile.
Quant aux conseillers territoriaux qui devaient remplacer les conseils généraux et régionaux, la réforme semble moins urgente. Puisque le ministre vient de déclarer : « Pour les conseillers territoriaux, nous prendrons notre temps. La question n'est pas d'actualité. » Les élections sénatoriales sont passées par là. Et la marche arrière sur la reforme territoriale semble enclenchée.