Faisant suite à la publication d'une enquête mettant en cause le goût des fraises et des tomates achetées en grandes surfaces, le groupe marketing Sopexa a livré, le 31 juillet, des résultats contradictoires avec ceux présentés la veille par l'association de consommateurs CLCV.
Sopexa précise que, « selon la 4e édition du Baromètre réalisé par le CTIFL en juin 2014 auprès de 1.000 individus, 80 % des consommateurs interrogés se déclarent satisfaits du goût des tomates commercialisées : les « moyennement satisfaits » représentent 50 % des réponses contre 28 % de « très satisfaits ».
« Pour information, les 1.000 producteurs réunis au sein de l'association nationale d'organisations de producteurs Tomates et Concombres de France ont mis en place une charte de qualité dès 2000, afin de proposer des tomates de qualité, garantir la sécurité alimentaire et produire dans le respect de l'environnement, en allant plus loin que la réglementation imposée par les pouvoirs publics. Cette charte impose des critères de production très stricts et fait l'objet de contrôles stricts : inspection des produits par un organisme indépendant, visites et audits réguliers des stations de production, sanctions allant jusqu'à l'exclusion du groupement de producteurs en cas de non-respect du cahier des charges. »
« Par ailleurs, trois facteurs clés déterminent la qualité gustative et nutritionnelle des fruits et légumes : le stade de maturité lors de la récolte, le délai entre la cueillette et la consommation, et la conservation hors du frigo (car le froid tue le goût), précise Sopexa. C'est pourquoi les tomates françaises sont cueillies au stade de maturité idéal et acheminées vers les lieux de distribution en moins de 48 heures : une réactivité permise par la répartition des exploitations dans les trois grands bassins que sont le Grand Ouest, le Centre-Est et le Grand Sud. »