La météo favorable accélère la maturité des tournesols. La moissonneuse peut entrer en action dès 11 % d'humidité.
Le dos des capitules vire au brun et sur la tige ne demeurent que quelques feuilles vertes vers le sommet. Les fleurons tombent, l'humidité des graines est comprise entre 9 et 11 % et la récolte des tournesols peut commencer.
Selon le Cetiom, il est inutile et dangereux d'attendre la maturité complète des zones les plus tardives, car les pertes par égrenage et le pillage par les oiseaux s'accroissent très vite.
Equiper la moissonneuse
Pour limiter encore les pertes, la moissonneuse doit être munie de plateaux à rebords de 1,5 mètre de longueur, dont le premier est soudé au diviseur, de diviseurs latéraux hauts et d'un bouclier placé à l'avant des rabatteurs et destiné à éviter les projections de capitules.
Afin de conserver l'intégrité des capitules, la vitesse du batteur des machines conventionnelles est réglée selon son diamètre entre 300 et 500 tr/min, l'ouverture batteur contre-batteur est comprise entre 25 et 30 mm et la ventilation réduite de 10 % par rapport au réglage blé.
En respectant ces valeurs, les capitules ressortent de la machine brisés en deux ou trois morceaux seulement, ce qui limite ainsi la fabrication d'impuretés et l'humidité des graines. Quand tournesols conventionnel et oléique se côtoient sur la même exploitation, il est recommandé de nettoyer machine et remorques avant de changer de parcelle. La « pollution » d'un lot peut entraîner son déclassement.