« La part de la fiscalité écologique doit significativement progresser dans l'ensemble des prélèvements obligatoires », recommande un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur le financement de la transition écologique, qui a été publié mardi. Mais, dans un contexte socio-économique difficile, le CESE préconise de compenser cette hausse de la fiscalité verte par une baisse de la TVA afin de soulager les ménages.
La fiscalité écologique doit permettre de financer la transition écologique, notamment le passage à des énergies « propres », qui sont peu coûteuses en fonctionnement mais lourdes en investissements. En taxant davantage les activités polluantes ou contribuant au réchauffement climatique, elle doit aussi encourager un comportement vertueux.
Une autre piste de financement avancée par le rapport consiste à augmenter la monnaie en circulation, une solution qui divise les Européens. « Le risque inflationniste serait contenu car les sommes injectées serviraient à enclencher des activités productives nouvelles », note le rapport du CESE.
L'institution propose également « une banque de la transition », dont les fonds propres seraient abondés par les grandes entreprises françaises ayant intérêt à la transition écologique.
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mercredi 11 septembre 2013 - 16h04
Rien de mieux pour provoquer délocalisations supplémentaires et pour les agriculteurs dans tous les cas une baisse de revenu!