Le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, a installé le mercredi 11 septembre 2013 le Conseil national de la transition écologique (CNTE) et présenté la conférence environnementale qui se tiendra la semaine prochaine à Paris.
Le CNTE sera saisi pour toutes les questions relatives à l'environnement et à l'écologie. Il comptera 50 membres : 8 représentants des syndicats d'employeurs, 8 des syndicats de salariés, 8 d'ONG environnementales, 8 d'autres associations (consommateurs, chasseurs, familles...), 8 élus de collectivités territoriales, 8 parlementaires, 1 représentant du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et 1 du Commissariat général au développement durable. Dans le collège des employeurs, deux sièges seront réservés à la FNSEA. Des représentants d'organisations ou d'établissements publics seront également invités systématiquement aux réunions du CNTE. A ce titre, un représentant de l'APCA (Assemblée permanente des chambres d'agriculture) assistera aux discussions du CNTE.
Les prochains travaux du CNTE concerneront le projet de loi-cadre sur la biodiversité, qui doit être présenté au Parlement cet automne, et le futur projet de loi sur l'énergie, dont la présentation est annoncée pour le printemps prochain. Ces deux projets de loi font suite aux discussions lancées lors de la conférence environnementale de 2012.
Conférence environnementale les 20 et 21 septembre
La prochaine conférence environnementale, qui se tiendra les 20 et 21 septembre 2013 à Paris, examinera cinq thématiques :
- l'économie circulaire (utilisation efficace des ressources et recyclage),
- la politique de l'eau,
- la biodiversité marine,
- l'éducation à l'environnement,
- et la création d'emplois liés à la transition écologique.
L'agriculture sera essentiellement concernée par la table-ronde sur l'eau, à laquelle le ministre Stéphane Le Foll participera, et qui devrait traiter à la fois des aspects quantitatifs (stockage, irrigation) et qualitatifs (nitrates, phytos...).
popey16
mercredi 11 septembre 2013 - 22h28
* l ecologie est avant tout ideologique .il est regretable que le volet economique soit absent de toutes ces decisions a un moment ou la situation financiere de la france meriterait la plus grande atention. la transition energetique est une grossiere erreur qui va handicaper un peu plus notre economie industrielle et agricole avec les augmentations tarifaires edf et gdf. les decideurs sont exemptes de ces problemes grace a leur statuts de protection.