Une note de service parue vendredi au Bulletin officiel du ministère de l'Agriculture présente le dispositif annuel de suivi et de gestion des troubles des abeilles.
Elle « vise à décrire le dispositif de surveillance et de gestion des troubles des abeilles qui doit s’appliquer à compter de l’année 2012 et qui a vocation à se pérenniser », précise le ministère.
Le dispositif repose sur le signalement de tout trouble, par les apiculteurs, auprès des structures compétentes lequelles recensent l'ensemble des cas qui leur sont signalés, mais concentrent leurs actions sur la détection des quatre maladies réputées contagieuses (MRC) (1) et du syndrome des « mortalités importantes de printemps, d'été et d'automne ».
En effet, selon la note de service, elles représentent la meilleure possibilité d'enquêter de façon fructueuse sur des pratiques agricoles d'utilisation des produits phytopharmaceutiques aboutissant à des intoxications aiguës des abeilles.
« Dans le cadre de ces enquêtes, une attention particulière est portée aux cultures impliquant des semences enrobées, et notamment des semences de maïs, de colza et de pois enrobées avec une spécialité contenant la molécule thiaméthoxam », peut-on lire.
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(1) Quatre MRC concernent l'apiculture :
- la nosémose à Nosema apis (une microsporidie) ;
- la loque américaine, Paenibacillus larvae (une bactérie) ;
- le petit coléoptère de la ruche, Aethina tumida (un insecte) ;
- Tropilaelaps spp. (un acarien parasite).
Les deux dernières maladies sont exotiques à l'Union européenne.
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