Alors que la Roumanie et la Bulgarie viennent de rejoindre l’Union Européenne, la FNSEA demande désormais « une pause dans l’élargissement », afin de « digérer » cette nouvelle donne et de « fortifier comme d’unir le nouvel ensemble ». « Sans cette démarche, l’Europe court un risque majeur : le délitement », explique le syndicat alors qu’au des 10 dernières années, 12 pays ont rejoint la famille européenne.
« Tout cela n’est pas sans conséquences. En effet, qu’elles soient d’ordre politique, financier, ou bien humain, celles-ci marquent un tournant dans l’histoire européenne », déclare la FNSEA.
La deuxième vague d’élargissement « doit nous faire prendre conscience que la priorité des priorités est désormais à l’harmonisation et à la consolidation de l’Union Européenne ». La première est « impérative au regard de la cœxistence d’un grand nombre de réglementations différentes ». Pour la seconde, « il s’agit désormais de faire ’’mieux d’Europe’’ en renforçant les politiques existantes - dont la plus intégrée de toute, la Pac - et en développant de nouvelles politiques communes, seules à même de pouvoir donner un véritable avenir aux 27 pays de l’Union et à ses 480 millions d’habitants », poursuit la FNSEA.