accueil  Accueil / Actualités / « Vache folle » : Interbev demande la fin des tests ESB en abattoir

« Vache folle »

Interbev demande la fin des tests ESB en abattoir

Publié le mercredi 09 octobre 2013 - 15h05

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Les professionnels de la viande réclament la fin des tests de dépistage de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, « vache folle ») sur les animaux arrivant en abattoir, comme l'autorise l'Europe depuis janvier 2013.

 

« Nous demandons juste que l'application d'une mesure européenne, qui a mis un terme aux tests ESB systématiques. A ce jour, seule la France et trois autres pays, dont l'Allemagne, ne l'ont pas fait », a indiqué le mercredi 9 octobre 2013 devant les députés Dominique Langlois, président de l'interprofession du bétail et des viandes (Interbev). « Sans demander l'allègement de contrôles », a-t-il insisté, la filière, qui traverse une « crise durable », a besoin de simplifications administratives dont celle-ci.

 

M. Langlois s'exprimait à l'occasion d'une table-ronde sur la situation des abattoirs, organisée par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. A ses côtés, Philippe Dumas, président de la coopérative Sicarev, s'exprimant au nom de Coop de France (près de 3.000 coopératives), a également réclamé la levée de cette mesure en précisant que 27 % de l'abattage est pratiqué par les coopératives.

 

Le directeur général de l'alimentation (DGAL), Patrick Dehaumont, a reconnu que la pratique de tests de dépistage ESB « n'est plus une mesure pertinente ». « L'évaluation scientifique conduite au niveau européen a montré qu'on peut arrêter », a-t-il admis. D'autant que, selon lui, la mesure « coûte 10 millions d'euros par an à l'Etat ». « La plupart des Etats membres ont arrêté ou vont le faire dans les prochains mois. A titre personnel, je suis pour faire de même à la lumière de ces évaluations. Mais l'Anses (1) a rendu un avis partagé », a encore expliqué Patrick Dehaumont à l'AFP. Selon lui, la poursuite de tests peut encore avoir « un intérêt épidémiologique, mais pas sanitaire ». « Les discussions sont en cours avec le ministère » de l'Agriculture, a-t-il assuré.

 

Depuis 2011, l'Anses a relevé à 7 ans l'âge seuil des bovins devant être testés. La mesure, adoptée en France dès 1996, avait été étendue à l'ensemble de l'Europe en 2000 pour lutter contre la maladie de « vache folle ».

 

_____

(1) Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK