« La machine à classer devient un élément de suivi de la PCM (pesée-classement-marquage), a annoncé Guy Merieau, le président de Normabev, mercredi matin devant l’assemblée générale des Unions régionales des groupements de producteurs bovins du grand Ouest (Urgo) réunies à Nantes. Cela décevra sans doute les éleveurs. »
Cette évolution devrait aboutir à la signature d’un nouvel accord interprofessionnel sur la PCM d’ici à la fin du mois, selon Guy Mérieau. « Cela devrait ramener de la sérénité, a-t-il poursuivi. De gros travaux ont été menés par la section des gros bovins d’Interbev pour finaliser cet accord. Je pense que l’on avance. Mais si on n’arrive pas [à signer cet accord, NDLR] d’ici à la fin de juin, il y a beaucoup de soucis à se faire. »
Le président de Normabev a expliqué que le rapport rendu au ministre de l’Agriculture par Daniel Perrin, l'un des anciens directeurs de l’Ofival, sur la PCM avait conduit à redéfinir les missions de chacun.
« Les abatteurs sont responsables du classement et le resteront sur le plan juridique et pénal, a-t-il détaillé. Ces nouvelles orientations ont été validées par les pouvoirs publics. »
Le président de Normabev a aussi annoncé que la machine à classer devrait se généraliser dans les deux ans dans les outils traitant plus de 3.000 tonnes par an.