Interbev a annoncé mercredi que les tonnages de viande bio (gros bovins, veaux, porcins et ovins) abattus ont progressé de 15 % entre 2010 et 2011. Ils atteignent maintenant 23.000 tonnes. Pour la première année, l'observatoire interprofessionnel inclut la vente directe (2.770 t). Interbev explique cette progression des volumes par la dynamique des conversions des élevages et la capacité de la filière à fidéliser les distributeurs.
Sur ces 23.000 tonnes, les gros bovins représentent 57 % avec 13.140 t, les porcins 33 % avec 7.690 t, les veaux 6 % avec 1.330 t, et les ovins 4 % avec 930 t. « Depuis 2005, en filière organisée, hors vente directe, les tonnages abattus ont progressé en moyenne de 11 %, complète Interbev. Les porcins ont l'évolution la plus significative (+23 %), suivis des bovins allaitants et des veaux (+17 %), des ovins (+16 %) et des bovins laitiers (+8 %). »
L'interprofession constate que « la GMS représente toujours la plus grande boucherie bio de France avec 51 % des volumes vendus ». Ces points de vente écoulent 58 % des volumes de gros bovins et 49 % de ceux de porcs. « C'est un débouché majeur pour les animaux issus des troupeaux laitiers (72 %), complète-t-elle. La viande bio est aussi bien présente dans les boucheries artisanales (15 % des volumes), les magasins spécialisés (12 %), en restauration hors domicile (RHD, 10 %) et en vente directe (12 %). »
Du point de vue de l'interprofession, tous ces circuits ont chacun leur rôle à jouer pour valoriser au mieux les différents morceaux de tous les types d'animaux. Tous les secteurs confirment leur développement en 2011 : +17 % pour les GMS, +19 % pour la boucherie artisanale, +18 % pour les magasins spécialisés, et +12% pour la RHD.