« Depuis quelques semaines, nous travaillons au sein d'une association européenne regroupant le Danemark, la Hollande, la France et bientôt l'Allemagne et l'Espagne pour passer un accord de coopération avec le principal syndicat des importateurs russes », a expliqué, mercredi, Paul Rouche, directeur délégué du Sniv-SNCP, le syndicat des entreprises française de viande.
« L'idée est de mieux comprendre la réglementation russe afin de fluidifier et de sécuriser nos exportations vers ce pays. De son côté, la Russie s'est engagée à nous fournir les plans de contrôle à suivre pour que nos entreprises s'adaptent aux attentes russes. Les discussions se passent bien », assure-t-il.
Cette réaction fait suite à la lettre de Nicolas Sarkozy à son homologue russe, Dimitri Medvedev, à propos de mesures russes jugées défavorables pour les opérateurs et les agriculteurs français.
Après une inspection en juin dernier, les services russes avaient retiré leur agrément pour l'exportation à 17 entreprises françaises.
« La Russie est un marché important pour la viande française, poursuit Paul Rouche. Nous exportons en moyenne 130.000 tonnes de porc, de volaille et de bœuf chaque année. »
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