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Viandes/UE

Le coût de l’aliment, principal facteur de la reprise future (rapport de la Commission)

Publié le mercredi 13 mars 2013 - 18h25

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En 2013, la production totale de viande dans l'Union européenne devrait se contracter légèrement (-0,7 %) à 43,5 millions de tonnes (Mt), avant de remonter l'année suivante, estime la Commission européenne dans un rapport publié le 11 mars 2013.

 

La production de porc et de bœuf devrait baisser en 2013. En revanche, la viande de volaille devrait enregistrer une hausse de 1,5 %. Les coûts des aliments demeureront le principal moteur affectant le marché de la viande, même si le niveau des cours, actuellement élevé, pourrait refluer grâce à une récolte de céréales plus abondante.

 

Cette baisse de la production globale de viande conduirait à une baisse des exportations de 8 % et une légère augmentation des importations de 0,9 %. La consommation totale de l'UE resterait à peu près stable en 2013, autour de 81,9 kg par habitant.

 

Néanmoins, la production de viande pourrait se redresser en 2014, avec une hausse de 0,4 %, conséquence de la reprise attendue de la croissance économique, estime Bruxelles. Le bœuf et le porc en seraient les principaux bénéficiaires, alors que la volaille devrait, pour la première fois ces dernières années, enregistrer un recul (-0,7 %).

 

Les flux commerciaux intra-UE et vers les pays tiers devraient s'accroître, avec des importations en hausse de 2,3 % et des exportations en hausse de 2,6 %. La consommation totale pourrait augmenter de 0,3 % pour atteindre 82 kg par habitant.

 

 

Bovins : la baisse du cheptel ralentit

 

Après un fort recul de 4 % en 2012, la production de viande de boeuf et de veau devrait se contracter à un rythme plus lent (-0,5 %) en 2013. Les cheptels ont diminué légèrement en France (-0,5 %) et en Allemagne (-0,2 %), tandis qu'en Pologne, le troupeau a augmenté de 0,4 %. Ainsi, la tendance à la baisse de la production pourrait être inversée en 2014, lorsque la viande de bœuf devrait se redresser de 1,5 %.

 

Du côté des échanges, les opportunités à l'exportation pourraient être freinées par des prix élevés, aggravés en 2014 par un taux de change défavorable, tandis que les importations de bœuf de l'UE pourraient rebondir, en 2013 comme en 2014.

 

 

Porc : une production tirée vers le bas en 2013

 

La production de viande de porc de l'UE devrait baisser en 2013 (-2 %). Le cheptel de truies continue de diminuer (-3,2 % en décembre 2012 après une chute de -3,6 % en décembre 2011). Près de 80 % du parc de bâtiments est désormais en conformité avec les exigences de bien-être animal. Après deux années consécutives de baisse, la production de porc devrait donc légèrement se redresser en 2014 (+0,9 %).

 

Faisant suite à la chute de la production, les exportations devraient reculer d'environ 14 % en 2013, mais reprendre légèrement en 2014. Les importations européennes resteront marginales, tournant autour de 16.000-17.000 t/an. La consommation par habitant est prévue aux alentours de 40 kg.

 

En 2012, les marges des producteurs ont été réduites en raison de pressions sur les coûts associés aux prix élevés des aliments. Cette situation devrait persister en 2013.

 

 

Volailles : tendance positive en 2013

 

Les tonnages de viande de volaille augmentent depuis plusieurs années : +4,5 % en 2010 et autour de +2 % entre 2011 et 2013. Mais 2014 marquerait une inversion de cette tendance, avec la reprise attendue de la production de porc et de bœuf. La volaille est attendue en recul de 0,7 %, reflétant la capacité de la filière à s'adapter plus rapidement aux variations de l'offre et de la demande de viande.

 

Les exportations de viande de volaille devraient augmenter de 1,2 % en 2013, avant de diminuer de 0,6 % en 2014, tandis que les importations baisseraient de 2,4 % en 2013 et augmenteraient de 0,4 % en 2014.

 

 

Ovins et caprins : en baisse

 

Les cheptels ovins et caprins poursuivent leur déclin, mais à un rythme plus lent que les années précédentes (-0,3 % contre -1,9 % précédemment). Ce recul se traduirait par une réduction de 1,6 % de la production en 2013. Cette tendance devrait se poursuivre en 2014, avec une contraction de -3,5 %.

 

Conséquence de la réduction de l'offre européenne et la reprise de la production en Nouvelle-Zélande, les importations augmenteraient de 4 % en 2013. Après avoir atteint 27.000 t en 2013, les exportations reflueraient de 4.000 t. Quant à la consommation, elle stagne à 2,1 kg par habitant.

 

 

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E.C.


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