La production mondiale de vin a reculé en 2007 par rapport à 2006, selon les données, encore provisoires, de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), diffusées mercredi à Paris.
Le directeur général de l'OIV, Federico Castelucci, a déclaré que «la production mondiale de vins de 2007, hors jus et moûts, se situerait entre 263,1 et 270,3 millions d'hectolitres (Mhl), soit entre moins 5,7% et moins 8,2% par rapport à 2006».
Il a précisé qu'il «s'agit donc d'une production globale de vins similaire en quantité produite à celle de 2001».
La baisse de la production concerne surtout l'Union européenne. «L'évolution du vignoble communautaire continue d'être la conséquence de la combinaison des phénomènes de sa restructuration et d'une crise viticole induite par une forte production européenne et mondiale en 2004», a estimé le directeur général.
La production est en hausse dans la plupart des autres pays, tirée par les exportations. Par contre en Australie, pays affecté par la sécheresse, la production a été «en net recul par rapport à celle, élevée de 2005 et 2006» avec seulement 9,62 Mhl en 2007 (14,298 Mhl en 2006).
Pour ce qui est de la consommation, l'OIV constate «une poursuite de la décroissance» dans l'UE où elle reculerait à 162,2 Mhl en 2007, soit une baisse de 0,7 Mhl par rapport à 2006. Elle a toutefois progressé au Royaume-Uni.
En dehors de l'UE, «la progression de la consommation de vins s'est poursuivie au cours de l'année 2007, à un rythme conséquent», notamment en Australie et Nouvelle-Zélande.
L'OIV, basée à Paris, regroupe 44 pays et est présidée par l'Australien Peter Hayes.