Le groupe industriel Sofiprotéol et le volailler LDC, propriétaire des marques Loué et Le Gaulois, ont annoncé le 17 octobre 2014 un projet d'alliance dans la volaille visant à « reconquérir le marché » français où plus de 40 % du poulet consommé est importé.
Concrètement, LDC va se renforcer dans la production de viande, Sofiprotéol lui cédant ses cinq sites de production en Bretagne : Boscher volailles, Volailles de Keranna, Farmor, Robichon et RVE. Ils cumulent 130 millions de chiffre d'affaires et représentent un effectif de 1.000 personnes.
« Les sites acquis seront associés avec les six sites LDC de Bretagne au sein d'une nouvelle société : la Société bretonne de Volaille », précisent-ils dans un communiqué commun. LDC prend également la main sur le site de Blancafort (Cher) et l'approvisionnement de l'élevage sera justement assuré par le site de Clémont (Cher) de Nutrition animale Sanders, filiale de Sofiprotéol. « Le partenariat entre ces deux acteurs sera à l'origine d'une nouvelle dynamique pour la filière de la volaille dans la Région Centre », assurent les groupes.
Sanders reprend Huttepain Bouix
De son côté, Sofiprotéol, fabricant des huiles Lesieur ou des biocarburants Diester, souhaite se renforcer dans la nutrition animale et Sanders acquiert à ce titre auprès de LDC la société Huttepain Bouix dans la Sarthe. Sanders prévoit en outre 75 millions d'euros d'investissements dans le secteur d'ici à cinq ans. Sofiprotéol, bras armé de la filière des oléagineux, entre enfin au capital de LDC, via une participation « marginale » qui n'a pas été précisée.
Ce projet « traduit la mobilisation de deux acteurs majeurs de l'agroalimentaire autour d'une ambition commune devant permettre à la filière de reconquérir dans la durée le marché national et de se développer à l'international », commente Denis Lambert, président de LDC cité dans le communiqué.
« Nous apportons ainsi une contribution majeure à la relance du secteur de la volaille en renforçant notre position de leader en nutrition et productions animales », estime de son côté Jean-Philippe Puig, directeur général de Sofiprotéol.
Aucun contour financier n'a été communiqué et ce montage doit encore être soumis aux représentants du personnel et à l'Autorité de la concurrence.
que devient M.BEULIN dans cet imbroglio ??
vendredi 24 octobre 2014 - 00h27
Qui de toutes ces soi disant coopératives va continuer d'acheter les poulets brésiliens pour les faire devenir Français au nez et à la barbe des Eleveurs de FRANCE en leur faisant avaler des couleuvres ???? combien d'éleveurs et de salariés de ces agro industries vont en faire les frais à leurs dépends ? la prochaine étape sera peut être de vendre tout l'ELEVAGE FRANCAIS aux étrangers comme on le fait pour le VIN et L'INDUSTRIE , ce n'est pas comme cela que les problèmes de chômage se résorberont , l'avenir ne s'annonce vraiment pas sous de bons auspices ! ! ! ! ! ! !