La Confédération française de l'aviculture (CFA) dénonce jeudi dans un communiqué « de très fortes pressions que des abattoirs exercent pour obtenir pour obtenir des éleveurs et/ou de leurs organisations de production une baisse des prix de contrats et des rémunérations ».
L'organisation syndicale dit pouvoir comprendre les difficultés des entreprises provoquées par l'envolée des cours des matières premières utilisées pour la fabrication des aliments des volailles. Mais elle souligne que de leur côté, les producteurs subissent eux aussi « de fortes augmentations de leurs charges, en particulier de l'énergie ».
« Ce n'est pas au moment où les revenus des éleveurs de volailles se sont stabilisés, qu'il faut en profiter pour les baisser, martèle la CFA. La politique contractuelle, ce n'est pas cela ! Baisser les prix aux éleveurs [serait] un très mauvais signe à la grande distribution au moment où il faut [...] obtenir la répercussion intégrale des hausses des coûts de production. »
La CFA rappelle que les producteurs se sont mobilisés pour « expliquer à la grande distribution l'impact [...] de la volatilité des matières premières. Cette mobilisation se poursuivra. Il n'y a pas, dès lors, d'autre solution durable que de rechercher, tous ensemble, une juste valorisation de nos produits auprès du consommateur. A bon entendeur... »