Dans un bulletin d'information rapide Agreste, les services de la statistique du ministère de l'Agriculture estiment mardi que les abattages de volailles ont reculé de 1,2 % en tonnage, en février 2014 par rapport au même mois l'an dernier. En nombre de têtes, le recul est encore plus marqué : il atteint 4,3 %. Sur les deux premiers mois de l'année, le tonnage abattu a chuté de 4,2 %.
Si le nombre de poulets abattus chute de 4,9 %, l'augmentation du poids moyen (+4,8 %) compense et conduit à une quasi-stabilité du tonnage abattu (-0,3 %). « Il s'agit probablement d'une conséquence de la réduction de la production de poulets dits d'exportation, de plus petite taille, faisant suite à la suppression des restitutions à l'exportation », commente le ministère.
En dindes, c'est l'inverse : la baisse de 6,4 % du poids moyen de chaque animal se solde par une dégringolade du tonnage abattu de 6,7 %. En canards, l'activité progresse de 6 %, en tête et en tonnage. Du côté des mises en place, le ministère estime qu'en janvier, celles de poulet de chair marquent le pas à nouveau (-2,2 %), alors que celles de dindonneaux et de canetons grimpent respectivement de 36 % et 19 %.
Quant à la production d'œufs, elle devrait progresser de 6 % au premier semestre de 2014 par rapport à celle de la même période en 2013. « En janvier, les mises en place de poulettes repartent à la hausse, par rapport à janvier 2013, détaille le ministère. En février, le prix à la production de l'œuf est en repli de 15 % en glissement annuel. »
Sur le plan commercial, les exportations de viandes et préparations de volailles ont dévissé de 21 % en janvier 2014 par rapport à celles de janvier 2013. Les importations rebondissent de 3,7 %. L'ensemble des espèces voient leurs ventes à l'étranger chuter : -22 % pour le poulet, -19 % pour la dinde et -7 % pour le canard. Pour le seul poulet, cela représente 10.000 tec, dont 8.000 tec vers les pays tiers.