Une convention pour la sauvegarde des zones humides a été signée jeudi au Salon de l'agriculture entre le ministère de l'Ecologie et l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA). Elle prévoit l'élaboration de programmes d'action territoriaux pour restaurer et préserver ces milieux « parmi les plus dégradés et les plus menacés ».
Les zones humides, qui représentent 3 millions d'hectares en France, « ont un pouvoir d'épuration important, filtrent les pollutions, réduisent l'érosion, contribuent au renouvellement des nappes phréatiques, stockent naturellement le carbone, protègent des crues et des sécheresses », rappelle le ministère de l'Ecologie dans un communiqué.
L'objectif de la convention est d'inciter les acteurs du monde agricole à « développer, sur la base du volontariat, des solutions pour concilier développement des pratiques agricoles économiquement viables et sauvegarde des zones humides ».
L'APCA devra identifier vingt-quatre territoires pilotes entre 2011 et 2013 pour tester la mise en place de solutions, qui seront mises en œuvre par les chambres d'agriculture. Elle réalisera également une synthèse nationale de ces différents programmes d'action en émettant des recommandations.
Ce programme sera subventionné à hauteur de 150.000 euros par le ministère de l'Ecologie. En 2011, les agences de l'eau Artois-Picardie, Loire-Bretagne et Seine-Normandie accompagneront en outre la mise en place de douze programmes d'action.