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Zones vulnérables

Des arguments statistiques pour contester le classement (Coordination rurale)

Publié le mardi 26 mai 2015 - 17h12

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Selon les propos de deux enseignants-chercheurs recueillis par la Coordination rurale, le ministère de l'Ecologie aurait pu choisir une méthode statistique moins pénalisante pour classer les communes en zones vulnérables.

 

Selon la réglementation française, le classement des masses d'eau superficielles est effectué si leur teneur en nitrates dépasse 18 mg/l en percentile 90. Ce critère de « percentile 90 » est la valeur au-dessous de laquelle se situent au moins 90 % des mesures effectuées au cours de la campagne de surveillance. Ainsi, si le percentile 90 calculé à partir d'une série de mesures effectuées est supérieur à 18 mg/l, la masse d'eau se retrouve désignée comme zone vulnérable. Or, il existe différentes manières de calculer le percentile 90, expliquent Cécile Louchet et Laurent Delsol, interrogés par la Coordination rurale.

 

« Un logiciel de référence en statistique, que nous utilisons en milieu universitaire, propose neuf méthodes différentes pour le calcul du percentile, pouvant aboutir à des résultats très différents, d'autant plus si la taille de l'échantillon est petite », révèlent-ils. Or les campagnes de surveillance de la qualité des eaux se traduisent souvent par des séries de moins de dix mesures. Et « la méthode [choisie par le ministère] revient, lorsqu'on a peu d'observations, à retenir la teneur maximale », soulignent -ils, estimant qu'« un autre choix méthodologique aurait donc sans doute évité le classement de quelques masses d'eau. »

 

Au-delà de la méthode de calcul, le choix même de se baser sur ce critère statistique est discutable en raison de la petite taille des échantillons : selon les deux chercheurs, le percentile 90 serait « déjà plus représentatif à partir de 20 à 30 mesures ».  

 

B.L.


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Les commentaires de nos abonnés (1)
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Alors...

mardi 26 mai 2015 - 22h24

Serions nous gérés par de pauvre type qui n'ont même pas les notions statistiques élémentaires...La France serait-elle si médiocre...tout le monde sait que plus la variabilité est grande, plus le nombre d'échantillons est nécessaires...C'est le principe même de l’expérimentation...si on est assuré d'une parfaite homogénéité du support, les répétitions ne sont pas absolument nécessaires...
commentaires agriculteurs

berber40
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