Tendances céréales
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Fermeté pour la nouvelle récolte
Après les interrogations sur l’Australie, puis en Europe de l’Est, c’est maintenant le pourtour de la mer Noire qui inquiète.
Il est trop tôt pour dire si les rendements seront amputés, mais compte tenu de l’influence de cette région sur le bilan européen, les craintes génèrent un regain de tension sur les marchés.
Dans le même temps l’Inde est aux achats (certainement pas pour de l’origine européenne), tout comme la Tunisie et l’Algérie.
Sur le Matif, les cours de l’échéance novembre ont baissé mercredi avant de remonter sur la fin de séance, flirtant avec les 159 €/t. L’orge et le maïs sont eux aussi dans un contexte de fermeté, avec des interrogations sur les volumes de la prochaines récolte pour l’orge. 
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mercredi 30 mai 2007 - 17h50
Détente après le retour de la pluie
Après les seuils records atteints en fin de semaine dernière, une petite accalmie était observée sur le marché des céréales ce mardi.
Les cotations Euronext toutes échéances étaient en retrait d’environ 1 €/t pour le blé. Le retour de la pluie sur la plupart des régions françaises a calmé le jeu. En revanche, la situation ne semble toujours pas s’améliorer en Ukraine où l’absence de précipitations et les températures élevées pèsent chaque jour un peu plus sur le potentiel de la récolte.
De son côté les pays du Maghreb sont très demandeurs (La Tunisie a acheté 90 000 tonnes de blé meunier lundi) et sur le plan mondial, la faiblesse des stocks et la forte consommation permettent la tenue des cotations.
La demande en orge, notamment en provenance du Maroc, assure aussi le maintien à bon niveau de la céréale. ...
mardi 29 mai 2007 - 18h10
Fin de semaine ferme
Les cours des céréales ont terminé la semaine en hausse vendredi, sur le marché physique comme sur Euronext ou l'échéance novembre 2007 a été traitée jusqu'à 162 €/t (plus haut historique) avant de revenir à 160 €/t dans l'après-midi (clôture à 159 €/t jeudi).
La situation demeure tendue à l'international avec des stocks mondiaux revus en baisse par le CIC pour 2007-2008. Le Maroc à la recherche de blé et d'orge pour compenser une récolte nationale totalement décimée par la sécheresse qui, selon les plus optimistes, devrait atteindre à peine le tiers de celle de cette année. Le blé américain a terminé en nette hausse jeudi à Chicago.
L'orge est également bien orientée. Outre les besoins du Maroc, elle bénéficie d'une demande des fabricants d'aliments en Europe. Le maïs suit la tendance haussière observée pour les autres céréales.
Le comité de gestion en charge des céréales à Bruxelles a revendu sur le marché intérieur 272.140 tonnes de stocks d'intervention cette semaine. ...
vendredi 25 mai 2007 - 18h03
En hausse
Les cours des céréales sont restés fermes jeudi. Le blé progressait légèrement sur le marché physique, notamment sur la nouvelle récolte, et la tendance était également positive sur le marché à terme Euronext.
L'échéance novembre 2007 a clôturé en hausse de 2,50 €/t mercredi, à 156,75 €/t. Jeudi en cours de séance, une nouvelle progression de 2,25 €/t pouvait être observée.
L'orge est également ferme, portée notamment par la demande marocaine. Le maïs suit la tendance des autres céréales dans un marché étroit.
Les vendeurs sont plutôt en retrait. Ils sont encouragés dans cette position par la tension sur le marché mondial. Les stocks sont au plus bas, le temps trop sec persiste en Europe de l'Est et en Ukraine, tandis que la demande est forte, en particulier sur le Maghreb.
Le Pakistan est également venu conforter la tendance haussière du moment en annonçant, mercredi, qu'il suspendait ses exportations de blé afin de calmer son marché intérieur. Karachi entendait exporter 1,5 million de tonnes de blé.
Les céréales américaines ont terminé en hausse mercredi à Chicago et restaient bien orientées jeudi en début de séance, notamment le blé.
Consultez l'article Blé / monde : stocks 2007-2007 prévus au plus bas depuis 1981 (CIC) ...
jeudi 24 mai 2007 - 17h57
Cours plus fermes
Les cours des céréales se sont orientés à la hausse mercredi. Le marché international pourrait rester tendu au cours de la prochaine campagne. La demande du Maghreb devrait être soutenue en raison d'une récolte inférieure aux attentes, notamment au Maroc. Dans le même temps, l'Ukraine est elle aussi victime d'un temps trop sec qui devrait affecter sa récolte et entamer sérieusement son potentiel d'exportation. Cela pourrait favoriser les céréales européennes, d'autant que le fret maritime est aujourd'hui au plus haut. Actuellement, l'Algérie est à la recherche de 50.000 tonnes de blé de toutes origines pour livraison de juillet à décembre.
Sur le marché à terme Euronext, les échanges étaient actifs mercredi avec plus de 4 000 contrats échangés sur le blé meunier. L'échéance novembre 2007 gagnait 1,25 €/t, dans l'après-midi en cours de séance, par rapport à la clôture de la veille (154,25 €/t). $
Cette fermeté était également présente sur le marché physique, pour le blé, ainsi que pour l'orge et le maïs. ...
mercredi 23 mai 2007 - 18h45
Stabilité
Les cours des céréales ont peu évolué mardi sur le marché physique, avec une activité calme. Sur le marché à terme la tendance était plutôt ferme (+ 0,50 €/t pour l'échéance novembre dans l'après midi en cours de séance, 153 €/t en clôture lundi). Les opérateurs sont vigilants sur l'évolution des conditions météo. Les précipitations tombées depuis début mai n'ont pas complètement apaisé les inquiétudes du marché. Par ailleurs, la sécheresse dont sont victimes certains pays comme l'Ukraine constitue toujours un facteur de soutien.
A l'international, l'Inde a lancé un appel d'offres pour l'achat de 1 million de tonnes de blé. Toutefois, compte-tenu de nos prix actuels trop élevés par rapport aux autres exportateurs mondiaux, il ne faut pas trop espérer vendre nos céréales au-delà de notre clientèle de proximité.
Affectée par la sécheresse, la Chine ne devrait pas pouvoir engranger les 100 millions de tonnes de blé initialement prévues.
Aux Etats-Unis, l'état des blés d'hiver US s'est légèrement amélioré durant la semaine passée avec un ratio «bons à excellents» maintenant fixé à 59% contre 58% sept jours auparavant et 30% seulement l'an dernier à la même époque.
En maïs, les premières estimations de l'USDA font état d'un ratio «bons à excellents» à 78% contre 65% attendu par les opérateurs. ...
mardi 22 mai 2007 - 18h28
Activité calme
L'activité a repris calmement lundi sur le marché céréalier après le long week-end de l'Ascension. Les pluies actuelles, bien irrégulières en fonction des régions, dissipent un peu les craintes de sécheresse. En conséquence les cours perdent un peu de terrain. Les acheteurs sont également un peu moins présents ce début de semaine.
Pour l'orge les intérêts d'achat, en portuaire (rendu Rouen) se concentrent sur juillet suite à un récent achat du Maroc. En maïs, le marché se cantonne à la période de soudure (juillet-septembre) avec un volume d'offre restreint.
A l'international, l'Egypte a conclu deux achats successifs emportant un total de 240 000 tonnes de blé dont 180 000 tonnes d'origine russe ou kazakh et 60 000 tonnes américaines.
Le temps sec persistant à l'Est de l'Europe fait encore peser une menace sur les productions des pays des bords de la mer Noire (Russie, Ukraine, Kazakhstan). ...
lundi 21 mai 2007 - 18h12
Blé en léger retrait sur la nouvelle campagne
Les cours des céréales ont peu évolué vendredi. L'activité a été calme en raison notamment du long week-end de l'Ascension. Pour le blé tendre la tendance était toutefois légèrement baissière sur la nouvelle récolte. Les pluies de ces derniers jours ont réussi à rassurer un peu le marché, même si la situation des cultures demeure très hétérogène, selon les régions. La météo est également un sujet d'inquiétude dans l'est de l'Europe.
Au Maroc, l'absence de pluies du début d'année a fortement affecté les récoltes de céréales. De l'avis de certains analystes ce pays pourrait être un des principaux importateurs sur la scène internationale dans les mois à venir.
« Même si la parité euro/dollar continue à nous pénaliser à l'exportation, la forte augmentation des coûts de fret joue en faveur de l'origine française sur ses marchés de proximité, face à la concurrence américaine » a expliqué Bruno Hot, directeur de l'Office national des grandes cultures, lors de son dernier point de presse.
«En CAF (coût, assurance et frêt, Ndlr) l'Union européenne dispose d'un avantage de fret de 20 dollars par tonne par rapport aux blés américains à destination des pays de la Méditerrannée » a-t-il encore ajouté.
Reste toutefois la concurrence des pays de la Mer noire qui ont, une nouvelle fois remporté jeudi l'appel d'offre de l'Egypte pour un volume de 120 000 tonnes de blé. ...
vendredi 18 mai 2007 - 20h10
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