L’Inra rappelle qu’il faudra faciliter l’évacuation de l’eau de la parcelle vers le réseau en réhabilitant la fonctionnalité des rigoles existantes ou en créant des tranchées.
Avant la mise à l’herbe des animaux, les clôtures doivent être remises en état, les parcelles nettoyées des objets indésirables apportés par l’eau et les dépôts de débris végétaux qui empêchent la pousse de l’herbe enlevés.
L’Inra note que la salinité de l’eau a déjà un effet visible sur quelques espèces semées, comme la fétuque élevée et des légumineuses.
L’institut préconise un suivi dès le retour des pluies et de la douceur. « Une modification substantielle de la composition des prairies aurait des conséquences importantes en termes de production et de qualité fourragère », estime-t-il.
Quant à la flore des prairies naturelles de marais, on peut penser que les espèces sont plus résistantes à ce type d’aléa. Des problèmes de portance des parcelles, retardant l’accès pour l’apport de fertilisant et la mise à l’herbe des animaux seront aussi contraignants.
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par Florence Mélix (publié le 26 mars 2010)
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