Article 14
Le tarissement correspond à l’arrêt volontaire de la traite pour assurer un repos à la vache et à sa mamelle avant la mise bas. Durant cette période qui dure entre six et dix semaines, bon nombre d’éleveurs ne se soucient guère de leurs taries. Elles restent en pâture, et parfois vêlent même au parc sans la moindre préparation. Les conséquences pèsent souvent sur l’économie de l’élevage: fièvre de lait, peu d’appétit après le vêlage, amaigrissement, déplacement de caillette, infertilités mais aussi problèmes sanitaires sur les veaux dus à un colostrum de qualité déficiente. Il est donc fortement conseillé de préparer ses taries pour la prochaine lactation en leur assurant une transition alimentaire trois semaines avant le vêlage. Outre un régime équilibré en énergie et en azote, il ne faudra pas négliger les apports en minéraux, oligo-éléments et vitamines pour maîtriser les troubles sanitaires au moment du vêlage. Cette conduite appropriée des taries a un coût important. Mais elle est destinée à améliorer la rentabilité de l’élevage en diminuant les frais vétérinaires (en curatif) et les pertes de production résultant d’un mauvais démarrage de lactation.
Analyse: repérer les points critiques - Les points de contrôle - Les 5 M ou comment le véto analyse les risques du tarissement (encadré bleu) - Témoignage de Pascal Pierre , éleveur à Coincourt, dans la Meurthe-et-Moselle Tarissement: à adapter à chaque vache - Témoignage...
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