La Fondation Nicolas Hulot (FNH) « demande au gouvernement de prendre des décisions d'urgence et des positions fermes et volontaristes, alors que les apiculteurs français font face en ce printemps de 2015 à une mortalité sans précédent de leurs colonies d'abeilles ».
La FNH réagit ainsi suite à la publication, dans la revue Nature du 22 avril 2015, d'études qui « confirment et complètent les évidences scientifiques accumulées ces trois dernières années, que plus personne ne peut ignorer ».
La Fondation souhaite ainsi que soient réunis « en urgence l'ensemble des acteurs français concernés, en mobilisant les trois ministres Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Marisol Touraine, pour travailler ensemble sur les réponses à apporter à cette urgence sanitaire et environnementale », estime-t-elle dans un communiqué du 24 avril 2015.
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Autre demande : que le sujet soit « vigoureusement » porté « à l'échelle européenne, conformément aux engagements du président de la République, et notamment dès la prochaine réunion sur l'agriculture du Conseil de l'Union européenne les 11 et 12 mai ». Il sera question, lors de cette réunion, de « renouveler et renforcer les interdictions de l'utilisation de trois substances actives et de l'étendre aux néonicotinoïdes jusqu'alors non concernés par le règlement européen (thiaclopride et acétamipride) ».
L'organisation environnementaliste souhaite par ailleurs que les sénateurs confirment le moratoire sur l'utilisation des néonicotinoïdes voté par l'Assemblée nationale lors de l'examen en première lecture de la loi sur la biodiversité.