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Alimentation

20 % du budget des ménages consacrés à la nourriture (Insee)

Publié le vendredi 09 octobre 2015 - 18h30

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Les dépenses liées à l'alimentation, autrefois majoritaires dans le budget des ménages, ont vu leur part fortement réduite depuis les années 60, sous l'effet des variations de prix et des modifications des habitudes de consommation, indique une étude de l'Insee publiée le vendredi 9 octobre.

 

En 2014, les ménages français ont consacré 232 milliards d'euros à leur alimentation, à domicile (les trois quarts des dépenses) ou en dehors (restaurants, cantines, etc), soit 3.600 euros en moyenne par habitant sur l'année. L'alimentation représente ainsi 20,4 % des dépenses de consommation des Français, contre 34,6 % en 1960, où elle constituait le principal poste de dépenses des ménages. Cette réduction du budget consacré à l'alimentation avait atteint son point le plus bas en 2007, où elle ne représentait plus que 19,4 % des dépenses. La situation s'est un peu redressée depuis, dans la mesure où le ralentissement général du pouvoir d'achat a comparativement moins affecté les achats alimentaires que les autres dépenses.

 

La viande, le pain et les fruits et légumes continuent de perdre du terrain

 

Le panier alimentaire des ménages a en outre été considérablement modifié, la part des trois principaux postes traditionnels (viande, fruits et légumes, pain et céréales) reculant au profit des plats préparés, produits sucrés et boissons non alcoolisées. La consommation de pomme de terre, par exemple, recule de 0,8 % par an alors que les produits issus de sa transformation augmentent de 3 % annuellement.


Bien que la viande reste la première dépense alimentaire, sa proportion dans le panier des ménages est passée de 26 % en 1967 à 20 % en 2014, après une diminution régulière depuis les années 80. « Ce recul provient à la fois de volumes et de prix moins dynamiques que ceux des autres composantes du panier », indique l'Insee, qui souligne que les crises sanitaires (comme la vache folle) ont aussi joué mais dans une moindre mesure. De leur côté, les œufs et laitages ont vu leur consommation augmenter depuis 1990, mais n'ont plus progressé depuis et stagnent à 12 % des achats alimentaires. La consommation de plats préparés s'est, elle, accrue de 4,4 % par an en moyenne depuis 1960, sous l'effet du changement de modes de vie des Français, qui ont réduit leur temps de préparation des repas à domicile et sont de plus en plus en recherche de praticité.

 

Le prix et le pouvoir d'achat facteurs du choix des ménages

 

L'Insee a également étudié la réaction des consommateurs face aux modifications du pouvoir d'achat ou aux variations de prix. En cas de hausse de prix, ce sont le lait, les yaourts et les viandes bovines et ovines qui vont être principalement touchés et voir leur consommation diminuer, contrairement aux pâtes alimentaires ou au pain plus difficilement substituable. A l'inverse, lorsque le pouvoir d'achat augmente, les consommateurs délaissent les pâtes et le pain pour s'orienter vers des produits moins économes.

 


Les commentaires de nos abonnés (1)
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L'Insee devrait étudier le revenu des paysans

samedi 10 octobre 2015 - 21h24

Juste pour voir si ce résultat serait crédible. Le budget d'alimentation des Français est passée d'après l'Insee de 34.6% en 1960 à 20.4% actuellement. Ces chiffres sont inexactes. Pour la simple raison que l'on ne tient pas compte dans ces chiffres des subventions pour les bâtiments d'élevage, de l'aide au bovin, de l'aide à la brebis, de l'aide au bio, de l'aide en zone de montagne, des DPU, etc...qui n'existait pas en 1960. Cette somme globale payée par les Français aux agriculteurs correspond à une dépense pour leur nourriture, mais elle n'est pas prise en compte dans ce calcul. Il serait judicieux de vérifier que sans aides aux agriculteurs, si cette somme était remise sur les produits, à combien remonterait le prix du lait, des différentes viandes, des légumes..... actuellement le consommateur paye un prix à la caisse pour un produit qu'il achète, mais personne ne lui dit que pour ce méme produit il a déjà payé au percepteur un acompte. A mon avis sans aides aux agriculteurs une bonne partie de ces fonctionnaires auraient disparus,alors que d'économie à reverser en argent aux paysans...
commentaires agriculteurs

Nicolas
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