La Cour des comptes, qui a rendu dans son rapport en février dernier un volet sur la sécurité alimentaire, est particulièrement préoccupée par la qualité de certains produits de premier prix, rapporte Le Télégramme dans son édition de jeudi.
« La Cour des comptes semble avoir été particulièrement choquée par certaines découvertes, notamment sur les produits de premier prix », rapporte le quotidien breton, qui a eu accès « au rapport original de 179 pages, confidentiel », rendu en juillet 2013, soit sept mois avant la publication du rapport global rendu par l'institution en février dernier, dans lequel le volet sur la sécurité alimentaire avait été réduit à 25 pages.
Les enquêteurs de la Cour des comptes découvrent « des viandes grises-verdâtres impropres à la consommation humaine dans des charcuteries, moisissures, souris vivantes ou mortes, excréments de souris dans des étuves à chorizo », etc., selon le journal.
« L'offre des produits de premier prix peut paraître attractive, mais leur consommation systématique, par une population croissante, pourrait avoir à terme des répercussions sur la santé publique », s'alarme la Cour, selon le quotidien.
Au-delà du cas des produits de premier prix, l'un des problèmes essentiels rencontrés par l'Administration dans le combat pour la sécurité alimentaire est le manque de personnel et, de fait, la rareté des contrôles, « en chute libre », assure Le Télégramme.
« Un établissement de remise directe (boucherie, restaurant, centre commercial...) sera en moyenne contrôlé trois fois au cours d'un siècle ! On ne compte que 43 agents pour contrôler plus de 110.000 établissements de restauration collective (hôpitaux, cantines scolaires...) », poursuit le quotidien de Morlaix (Finistère).
De plus, la Cour déplore la confidentialité de nombreuses enquêtes, et « un faible taux de poursuite qui décourage les agents ». A cette situation, des raisons multiples : « réticence des agents » à réprimer, « défaillance de la hiérarchie à tous les niveaux », un « échelon local, fortement soumis à la pression sur l'emploi », ou encore les procureurs, « qui hésitent souvent à engager des procédures pénales ».
Si, de l'avis de tous, la sécurité alimentaire reste assurée en France, le problème aujourd'hui, conclut Le Télégramme, « ce sont les fraudes [...] avec des affaires qui s'internationalisent. [...] C'est au niveau international qu'il y a de réels progrès à faire ».
voilà ou on en arrive !!!!
mercredi 04 juin 2014 - 17h57
à force de toujours vouloir tirer les prix vers le bas , c'est comme cela que des industriels peu consciencieux et surtout opportunistes , font manger toutes leurs saloperies à des consommateurs peu avertis et surtout intéressés à plutôt dépenser pour leurs loisirs que pour une nourriture de qualité !!!!!!!!!!!!. Quand on voit certaines émissions de télévision , les gens achètent , souvent par fainéantise ,des produits transformés à des prix incroyablement bas ,ceux ci ne peuvent évidemment pas avoir une grande qualité étant donné que ces déchets qui sont maintenant valorisés pour l'alimentation humaine , auraient été dirigés il y a quelques années vers les aliments pour animaux , notre société actuelle ne cherche que les profits , et malheureusement on y voit souvent des soi-disant coopératives agricoles (entre autres dirigées par le syndicat qui se dit majoritaire) agir contre le bien des consommateurs et SURTOUT CONTRE le MONDE AGRICOLE QU'ILS SONT SENCES DEFENDRE !!!!!!!!!!!!Lur Berry , Euralis et autres Farmor ) une prise de conscience serait bienvenue de la part de tous ces acteurs au lieu de ne regarder que leur porte feuille en se moquant du reste !!!!!!!!