Un député de l'Isère appelle les agriculteurs et les pouvoirs publics à combattre la prolifération de l'ambroisie dans le Rhône-Alpes, région de France la plus contaminée par cette plante allergisante, après dix ans de lutte « inefficace », selon les associations de malades.
« Le constat est inquiétant. La tâche est énorme et longue », a prévenu vendredi lors d'une conférence de presse, le député-maire de Crémieu (Isère), Alain Moyne-Bressand (UMP), président du comité de suivi du risque d'ambroisie au Parlement.
En quelques années, la plante jusqu'ici concentrée dans le Rhône-Alpes « s'est étendue en Alsace, dans les Pays de la Loire et et le Poitou-Charentes », souligne le parlementaire qui espère dans les prochains mois inscrire à l'ordre du jour une nouvelle proposition de loi afin de rendre « la lutte plus efficace ».
« L'ambroisie continue de progresser et le nombre de malades d'augmenter », a aussi déploré lors de cette conférence de presse le président de l'association « Stop Ambroisie », Philippe de Goustine, médicaments en main, alors qu'on estime que 6 à 12 % de la population est sensible au pollen d'ambroisie.
Plante invasive et allergène, l'ambroisie devrait connaître un pic entre les 11 et 12 août 2012, prévient le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).
« Si on s'était plus battu, on n'en serait pas là », a ajouté M. de Goustine. Ce militant fustige le « manque de volonté » des agriculteurs et des maires à faire respecter l'arrêté préfectoral qui impose aux propriétaires de terrains de détruire le végétal.
Les agriculteurs qui assurent avoir « pris conscience du problème depuis plusieurs années » ne cachent pas leur impuissance face à cette plante dont les milliers de graines restent viables pendant plus de dix ans dans les sols.
« On est obligé de s'habituer et de vivre avec. Je ne suis pas un marchand de rêve, parler d'éradication est impossible », s'est notamment défendu Jérôme Crozat, secrétaire adjoint de la FDSEA de l'Isère, invité à la conférence de presse.
Selon la chambre d'agriculture de l'Isère, l'ambroisie, qui provoque une baisse de rendement des cultures en pompant l'eau et les éléments minéraux, conduirait à une perte de production, dans la région, estimée à plus de 10 millions d'euros si rien est fait pour la contrôler.
« Nous devons faire cause commune pour avancer », a tenté de convaincre Alain Moyne-Bressand, décidé à donner à la question une dimension nationale.
Ecolos
lundi 06 août 2012 - 22h47
Je suis pour la défense de la qualité de l'environnement . Il ne faut surtout pas aller dans l'extrême ;c'est comme la protection des corneilles , des corbeaux ,des pigeons de villes , des loups etc.... c'est un désastre; au moment des semis de maïs, de blé ,colza , petits pois etc..;, ces voiliers d'oiseaux détruisent des parcelles entières pour se nourrir; . Il faut bien qu'ils trouvent à manger .Si tous ces oiseaux et animaux restent les rois , cela ne sera plus tenable pour les agriculteurs Je sais d'avance que mon opignon ne fera rien dans ce domaine , cela serait trop beau !....