Le miel des Cévennes vient de décrocher le label européen d'indication géographique protégée (IGP) qui aidera à en préserver la production, issue d'un terroir et d'un savoir-faire particuliers, a annoncé le 8 avril 2015 la Commission européenne.
Ce miel tire sa richesse « de la diversité de la flore cévenole », avec des « ensembles floristiques typiques marqués par la présence à l'état naturel de bruyères, épilobe, framboisier, pissenlit, ronces et trèfle blanc, ainsi que du châtaignier, seule arboriculture très présente dans le massif », explique la Commission.
Combiné à cette diversité, le « savoir-faire des apiculteurs » débouche sur la production « de miels très typés et différenciés selon les emplacements choisis et les zones de butinage visées ».
L'appellation IPG découle du respect d'un cahier des charges excluant « les récoltes butinées sur des fleurs de grandes cultures non spécifiques aux Cévennes telles que le tournesol, le colza, la luzerne et la lavande ».
Le miel des Cévennes rejoint ainsi plus de 1.200 produits européens, mais aussi chinois, indiens ou turcs, protégés par l'Union européenne pour leur qualité.
Les labels décernés par l'UE figurent parmi les enjeux des négociations sur la conclusion d'un traité de libre-échange entre l'Union européenne, qui insiste pour leur reconnaissance, et les Etats-Unis, pour qui le système de la marque déposée est le plus à même de garantir les intérêts des producteurs et des consommateurs.
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