« Je veux impulser le développement de la production bio et particulièrement en grandes cultures », a déclaré le vendredi 31 mai 2013 le ministre Stéphane Le Foll, lors d'une présentation à la presse du plan « Ambition bio 2017 », conjointe avec l'Agence bio.
« L'agriculture biologique fait partie intégrale du projet agroécologique, puisqu'il allie écologie et économie », a insisté le ministre. Plus que des budgets, je veux lancer une dynamique. » Ce programme en six axes a été établi par un comité de pilotage composé de l'Administration et des professionnels de la bio. La Fnab, par la voix de sa présidente Stéphanie Pageot, s'est dit « contente d'un programme équilibré entre l'amont et l'aval et de la hausse des aides de la Pac ».
Le ministre a annoncé un objectif général de doublement de la part des surfaces en bio d'ici à la fin de 2017 (ce qui ferait près de 8 % de la SAU en bio, NDLR). Des dispositifs incitatifs seront affectés à la conversion et au maintien des surfaces en bio, financés à hauteur de 160 millions d'euros par an sur la période 2014-2020 (avec les aides à la conversion et au maintien dans le deuxième pilier de la Pac). Le crédit d'impôt est maintenu. Le Fonds Avenir bio pour la structuration des filières sera doté de 4 M€ du contre 3 M€ en 2012.
Au 15 mai 2013, selon l'Agence bio, la barre des 25.000 agriculteurs en mode de production biologique a été franchie sur 1,06 million d'hectares engagés. En 2012, 3,72 % du territoire national est cultivé en bio, contre 2 % à la fin de 2007. Le marché du bio représente 4,1 M€.
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popey16
lundi 03 juin 2013 - 09h45
le bio peut s aparenter au systeme montebourg du redressement improductif . les produits bio sont couteux a produire et doivent se commecialiser a leur juste prix c est pour les bobos ils peuvent payer.il vaudrait mieux subventionner les restos du coeur.pauvre france.