« Nous avons autant besoin des biocarburants de première génération que de deuxième pour répondre aux défis énergétiques et environnementaux importants notamment dans le transport », a affirmé Olivier Appert, président de l'Institut français du pétrole, lors de l'assemblée générale du syndicat national des producteurs d'alcool agricole, le mercredi 24 mars.
Si une croissance de la production mondiale de biocarburants de 20 à 30 % a été notée récemment, ils ne représentent que 2,4 % des énergies dans les transports (l'essence représentant 57,5 % et le gazole 35,8 %).
« Il faut élargir le potentiel de substitution des carburants traditionnels par les biocarburants sans entrer en compétition avec l'alimentaire et diminuer ainsi l'impact sur l'eau et les émissions de gaz à effet de serre », a-t-il assuré. Pour ce faire, 3.800 à 4.500 millions de tonnes de matière sèche sont mobilisable pour les filières de deuxième génération. Ainsi, l'IFP estime qu'environ 20 % des carburants traditionnels pourraient être remplacés par les biocarburants de deuxième génération d'ici 2030.
Olivier Appert a tout de même rappelé le coût de production deux fois plus important pour le bioéthanol ou le biodiesel par rapport à l'essence ou au gazole. « La troisième génération à base d'huiles issues d'algues, coûte quatre fois plus cher à produire que le gazole, a-t-il ajouté. Elle nécessite donc encore des efforts en recherche et développement afin d'augmenter son intérêt. »
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jeudi 25 mars 2010 - 19h48
Pour l'instant il y a des montagnes de blé "pas cher" en stock. Il n'y a qu'a taper dedans pour faire de l'ethanol, cela soulagera le marché.