La Fédération nationale bovine (FNB) pointe du doigt la situation critiques des éleveurs de bovins à viande dans un communiqué du 23 juin 2011 qui fait suite à la réunion de son conseil d'administration.
« Au plan économique, les éleveurs n'ont pour beaucoup plus les moyens de souscrire des prêts supplémentaires, constate la FNB. Alors que la facture des achats supplémentaires de fourrages se chiffrera entre 15.000 et plus de 40.000 euros selon les systèmes et l'ampleur des pertes. Les différents prêts de trésorerie annoncés ne suffiront pas à résoudre la situation. Le gouvernement français n'échappera pas à la mise en œuvre d'une mesure spécifique pour l'élevage de bovins à viande : un report d'annuités de grande ampleur, en fin de tableau. »
A court terme, le syndicat constate que l'offre en fourrages est insuffisante pour correspondre aux besoins. Il rappelle que « tous les volumes de paille disponibles seront indispensables pour assurer l'alimentation des bovins jusqu'à la fin de l'hiver prochain, ainsi que l'orientation de volumes supplémentaires de coproduits ».
La FNB souligne l'importance de mobiliser tous les moyens pour assurer le transport de la paille. Elle réclame notamment la gratuité des autoroutes et l'autorisation pour les camions de rouler les week-ends.
Le syndicat insiste aussi sur l'urgence des mesures permettant de gérer l'afflux de bovins lié à la décapitalisation. La FNB demande « une hausse immédiate des restitutions afin de renforcer la capacité d'exportation vers les pays tiers, ainsi qu'une mesure exceptionnelle de stockage. Dans ce domaine, les éleveurs ne comprennent pas l'inertie de Bruxelles ».
« Les orientations qui résulteront à la mi-juillet du Groupe de travail européen sur le secteur de la viande bovine seront un signal important pour les éleveurs, quant à la volonté politique des pouvoirs publics d'agir pour une politique spécifique en faveur de l'élevage, estime la FNB. Cette crise doit également conduire à une évolution du cadre réglementaire contraignant pour les prairies permanentes, afin de favoriser l'autonomie fourragère (paille, protéines, céréales) des exploitations, de plus en plus fragilisées par les aléas climatiques. »
paille
vendredi 24 juin 2011 - 08h05
de la paille il n'y en aura pas pour tous .un groupement d' agriculteurs de la région de poitier ma tél. en 2003 ils ont récolter 65000 t de paille . aujourd'hui ils en sont à 33000 et ils n'en trouvent plus . des agriulteur de la cotes dore ne veulent pas vendre à 100€t il stock pour vendre cet hivers à bien plus , des marchand de paille sont déjà a 120 , 140 € tonnes . ( ceci ma été dit par des éleveurs de la saone et loire et de la région de poitier).