Interbev rappelle dans un communiqué que le GIE d'exportation de viande bovine a un rôle de facilitateur dont l'intervention et les services doivent décroître au fur et à mesure du développement commercial pour s'effacer lors de l'établissement du courant d'affaires, domaine réservé des entreprises.
Dominique Langlois, le président de l'interprofession bovine, souligne que « le GIE d'exportation, mis en place le 1er juin 2011 sous l'égide d'Interbev, est un outil d'aide à l'exportation de bétail, de viandes et de génétique bovines, dont les objectifs exclusifs demeurent de développer les courants d'affaires dans les pays tiers. »
Il annonce également la mise en application de propositions stratégiques arrêtées ces derniers jours afin de poursuivre le développement de cet outil.
Concernant le marché turc, Dominique Langlois affirme : « Ni le GIE, ni Interbev ne sont intervenus, en aucune façon, dans les nombreuses démarches entreprises pour obtenir, au travers de certificats sanitaires adaptés, l'ouverture du marché turc au bétail vivant. Il est bien regrettable qu'aucune stratégie commune n'ait pu être arrêtée avant l'ouverture de ce marché. Il me semble absolument indispensable d'avoir, au travers du GIE, l'enceinte d'échange et de partage qui fait tant défaut. »
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